Par : Richard

Tsss…tsss…tsss…
1) si un prince charmant doit, pour l'être, posséder les 8 qualités que tu énonces, alors il existe bel et bien. Et en plusieurs exemplaires. Ce n'est pas (à peu de chose près) moi : je ne suis pas riche. Heu…je suis d'ailleurs surpris que cela fasse partie des qualités requises. Mais bon.
2) et non, ce n'est pas un pur produit de l'Occident : Aladin en serait une variante, non ?
3) prince et princesse charmant(e)s ont tout de même un grand intérêt : ils nous donnent un idéal et un espoir. Mais un idéal et un espoir très concret car l'on peut les adapter à ses aspirations, à ce que l'on est, à ses désirs. Heureusement, car je ne serais sans doute jamais l'idéal de personne s'il fallait vraiment terrasser un dragon ou embrasser une fille qui dort depuis 100 ans (beuark !).
4) Il n'y a pas de quoi être déçu : croire, ne serait-ce qu'un instant ou, pour les plus chanceux une soirée voire plusieurs mois (ou plus encore ???!) que l'autre est cet idéal et ressentir la plénitude relationnelle qui va avec, c'est une bonne tranche de super-vie prise sur la vie. Or, sans idéal amoureux….
5) Si l'on veut accepter ta conclusion, ce n'est guère qu'en se disant que l'on rencontrerait plus idéal que l'idéal, donc un idéal de l'idéal, bref le Prince des princes charmants, la Métaprincesse…et soit c'est très bien comme cela, soit au bout de quelques temps on reprend ton article par le début. Mais au moins, on l'aura vécu. Sinon, on attend, on ne vit pas sous prétexte que l'idéal n'existe pas, que si l'on va vers ce qui existe on sera déçu car ce n'est pas idéal, et blablabla
Pour ma part, je prends la fée Clochette, la princesse charmante et tout ce qui va avec mais je laisse les elixirs d'amour qui eux manque d'idéal. Enfin, je les laisse, disons que je les mets de côté
Richard